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Nous sommes entrés dans le mois sacré de Dhu-l-Qa`dah. Trois des quatre mois sacrés se suivent : Dhu-l-Qa`dah, Dhu-l-Hijjah et Muharram. Dhu-l-Qa`dah est le premier et est une préparation pour les deux suivants.

C’est également l’un des mois du Hajj. Que nous soyons parmi les bienheureux qui entreront en terres sacrées à ce moment, ou non, nous entrons tous en un temps sacré, et devrions, dès lors, agir en conséquence. Nous devrions savoir que la récompense de chaque acte de bien que nous sommes capables d’accomplir sera multipliée, tout comme les mauvaises actions seront aggravées. Sayyidi al-Habib `Umar bin Hafith (qu’Allah le préserve) a dit que nous devrions faire notre possible pour aider ceux qui planifient d’accomplir le Hajj, que ce soit en leur enseignant, en les aidant financièrement, ou de tout autre façon. 

Il a dit que malgré les épreuves que nous voyions autour de nous, de nombreuses opportunités pour nous rapprocher d’Allah se présentent encore. Nous devrions ainsi renforcer notre connexion au Livre d’Allah ; et il précisa de réciter le Qur’an entre Maghrib et `Isha, et avant Fajr, lorsque la quiétude descend.

Sayyiduna `Uthman a dit : « Si nos cœurs étaient purs, ils ne pourraient se rassasier de la Parole d’Allah. »

Il nous mit en garde contre les “voleurs de temps” qui usent de divers moyens pour dérober notre temps précieux. A cause de l’œuvre de ces derniers, nombreux Musulmans d’Occident et d’Orient perdent leur temps dans des actions qui seront cause de regret le Jour du Jugement, des choses qui mènent à une mauvaise fin, des choses qui leur empêcheront d’être sous la bannière du Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) et de boire à son bassin. S’ils avaient écouté l’appel d’Allah et de Son Bien-aimé, ils auraient choisi quelque chose de meilleur. Nous savons tous qu’Il nous voit, alors pourquoi n’y a-t-il pas de crainte et révérence pour Lui en nos cœurs ?

En ce qui concerne les évènements qui prennent lieu autour de nous, nous constatons que les gens demandent à d’autres personnes bien plus qu’ils ne demandent à Allah. Si seulement ils demandaient à Allah, chaque nuit, et versaient des larmes, ils contribueraient au secours de la Ummah. Mais non, ils passent cinq ou six heures sur l’Internet, ou à regarder les chaînes du satellite, et la majorité de ce qu’ils entendent est mensonge. Ils se tournent vers toutes ces formes de médias, mais ils ne demandent pas à Allah. Dans les mains de qui sont nos affaires ? Qui est celui qui est capable de changer notre état ? Pourquoi ne Lui présentez-vous pas vos problèmes et ne Lui faites-vous pas confiance ?

Puisse Allah guider les Musulmans et leur donner la capacité de se tenir à Sa Porte afin qu’Il rectifie leurs affaires.

(Pris des discours et leçons de Shaykh Habib `Umar de la semaine passée (semaine du 21-26 de Shawwal 1432/19-24 de Septembre 2011)